Autour de notre aviation
Dans l’ancien Turgeau, une personnalité impressionna ma génération : le colonel Gesner Bruno, aviateur. Le colonel se distinguait aussi, ponctuellement assis à l’une des premières rangées de la grande messe du dimanche, à Saint Louis roi de France.
Mon vieil ami disparu, le colonel Gary Léon, fit partie du corps d’aviation. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de l’exploiter sur ce chapitre.
J’ai tenu à vous souligner l’existence de ce corps des F.A.D’H., car beaucoup mieux que le bataillon tactique des casernes Dessalines ou la Garde Présidentielle, la petite aviation haïtienne préoccupa considérablement les stratèges militaires dominicains, à un moment donné…
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Entre frictions diplomatiques, incidents frontaliers et discours enflammés autour de la défense de la souveraineté, nous voici en 1977. Haïti achète des avions et des chars de combat; geste qui favorisa les rumeurs d’un éventuel projet d’agression militaire contre la République Dominicaine.
Face à cette situation délicate, le président Balaguer, dans son discours du 27 février de la même année, réagit de manière conciliante et avec l’intention expresse de couper court aux rumeurs alors incorrectes, lesquelles ne reflétaient pas l’amitié qui régnait entre les deux peuples».
Source: Los 12 años de gobierno de Balaguer y Haití http://www.listindiario.com/la-republica/2018/09/06/531924/los-12-anos-de-gobierno-de-balaguer-y-haiti
Gilbert Mervilus, 18 juin 2020