Rafael Trujillo, Washington, 6 juillet 1939, coll. Library of Congress

Ce lointain 31 janvier à Washington, lorsque Rafael Trujillo s’imposa…

Don Gilberto

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Le Nouvelliste, 1er Fev 1938
De gauche à droite: le secrétaire d’Etat Sumner Welles, le ministre des Affaires étrangères [du 10 octobre 1936 au 15 septembre 1938] Georges Léger et le ministre haïtien-ambassadeur- aux États-Unis Elie Lescot (du 14 avril 1937 au 23 janvier 1941), le 9 novembre 1937, après le massacre des haïtiens en République Dominicaine. Library of Congress Control Number -2016872524
Photo trouvée tq. Probable entretien avec un diplomate haïtien, à cause de l’interprète

31 janvier 1938: Le président Rafael Trujillo signe à Washington un accord avec le gouvernement haïtien, consistant à le dédommager de 750 000 $ US pour le massacre des Haïtiens sur le territoire national. Rafael Trujillo ne paya que 525 000 $ US… (US$ 8,641,840.28 in 2016 dollars). Sur 30 dollars prévus par victime, les survivants n’ont reçu que 2 centimes chacun, en raison de la corruption haïtienne.

Dans l’accord d’indemnisation signé à Washington, D.C. le 31 janvier 1938, le gouvernement dominicain n’a reconnu «aucune responsabilité» pour les meurtres. En outre, dans une déclaration faite aux gouvernements qui ont assisté à l’accord — le Mexique, Cuba et les États-Unis — Trujillo a souligné comment l’accord établissait de nouvelles lois migratoires entre Haïti et la République Dominicaine: «Plus qu’une indemnité.. [Ce sera ] assurer l’avenir de la famille dominicaine et écarter … la seule menace qui plane sur l’avenir de nos enfants, celle constituée par la pénétration, pacifique mais permanente et obstinée, du pire élément haïtien sur notre territoire ( the worst Haitian element into our territory.).»Dr. Richard Lee Turits, University of Michigan (Ce 2e paragraphe).

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