Ciel et béton de la planète Haïti; photo GM, 11 juin 2018

Chroniques de Turgeau et des alentours…

Don Gilberto

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«Et aujourd’hui, par quelque sortilège, vous me plongez dans cette avenue des Marguerittes que j’arpente avec vous». Marcel Faure, bibliothécaire et écrivain

«[…] tu racontes une fiction, ce genre d’école n’existe pas en Haiti»!

Les chaises et dodines de 3 Bébés; photo G.M., 6 juin 2018

Quelques semaines après le séisme du 12 janvier 2010, j’ai timidement commencé à écrire à travers des clubs internationaux sur la qualité de l’enseignement que nous recevions chez Madame Wagner (Au Galop, 1953) et chez Anglade (1956). Double étonnement: la grande majorité des francophones, natifs de la France, du Canada et de l’Afrique, fouchette 25–40 ans en 2010, ignoraient que «ce genre d’école existait» en Haïti. La plupart de celles et de ceux qui devraient historiquement bien vendre leur alma mater se contentaient de «like & share»…

A mes amis riverains qui m’ont envoyé des messages, entre hier et ce matin, autour de certaines nouvelles réalités constatées avec l’arrivée de grands voisins solennels, je dis Gracias Mil (suis du Sud…) et posément nous aborderons les problèmes. En évitant de nous contenter du «like & share» passif. Il nous faut constructivement des solutions durables. Sinon, nous disparaitrons comme d’autres quartiers sont en train de disparaître.

«Naje pou soti» à Turgeau; photo G.M., 21 dec 2018

L’anecdote du jour: pendant la Coupe du Monde 2014 à décembre 2015, nous avions, autour de Débussy, Duverger, Assad, Colon et Baron, une moyenne oscillant entre 10 à 12 véhicules «cassées», par jour. Sécurité Publique, P.N.H. & Délégation de l’Ouest touchées à plusieurs reprises ne répondirent pas. A la mi-janvier 2016, au cours d’un entretien avec Qui vous supposez, la planification et l’organisation de l’encadrement sécuritaire du secteur furent concrètement discutées. Et le soulagement devint tangible.

Gilbert Mervilus, 19 décembre 2020

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