Comment subissaient nos grands-parents la crise de l’économie cubaine de 1921 ?
En juillet 1921, à Cuba, «les haïtiens, les jamaïcains, les espagnols basculent dans la mendicité». Cuba fourmille de gens privés de travail, les espagnols considérés comme les plus qualifiés s’en vont (Le Matin, 26 juillet 1921, page 1).
«En 1920, le sucre, élément primordial de l’économie cubaine, atteint ses cours les plus hauts puis subit une chute brutale qui se prolonge jusqu’en 1922. Les exportations baissent à leur tour. Un an plus tard, en 1921, la Banque nationale doit fermer.» (Chronologie Cuba , Clio)
«La crise de 1920–1921, marquée par un très vif recul de la production industrielle dans tous les pays développés (baisse de 32 % aux États-Unis entre mars1920 et juillet 1921), avait précédé celle de 1929. […]. Ainsi, pendant la crise de 1921, pour nous en tenir à elle, deux effondrements boursiers s’étaient produits, au Japon et aux États-Unis. Mais l’indicateur essentiel des retournements conjoncturels était l’indice des prix de gros, sa baisse signalant l’imminence du ralentissement, et sa hausse les perspectives de reprise. Le chômage semblait la contrepartie inévitable de la contraction, et les interventions étatiques visaient à accompagner ces évolutions tenues pour naturelles.» (Bernard Gazier, La crise de 1929; parue en 2016).
Sur d’autres plans, le 14 avril 1921 un certain Fulgencio Batista (Rubén Fulgencio Batista Zaldívar ) s’enrôla dans l’armée cubaine et rejoignit le premier bataillon du 4e d’infanterie à La Havane… Il est peut-être mieux connu comme le président cubain qui a été renversé par Fidel Castro (greelane.com/fr/).
Gilbert Mervilus, 2 juillet 2021
Voir aussi: L’actualité du 2 juillet 1921 sur Le Matin https://gilbertmervilus.medium.com/lactualit%C3%A9-du-2-juillet-1921-sur-le-matin-bf54c48c6201