En lisant Barbara Crossette…
L’ambassadeur, arrivé ici en mai, aime le défi de la vie diplomatique à Washington. Sa politique à l’ambassade a été d’ouvrir la porte à tous les Haïtiens aux États-Unis, y compris à l’importante population émigrée et largement antigouvernementale de cette ville.
«J’ai ouvert l’ambassade à tous ceux qui veulent venir en paix», a-t-il déclaré. «Tous les Haïtiens sont invités à venir ici et à parler, tant que cela se fait avec courtoisie et que nous nous comprenons.»
L’Ambassadeur accepte également les invitations à des événements où les Haïtiens en exil peuvent faire partie de la foule. Il dit qu’il comprend comment les gens peuvent avoir le mal du pays pour l’île.
L’ambassadeur est littéralement né pour le poste. Son arrière-grand-père maternel a ouvert la première légation de la République d’Haïti à Washington en 1860. Son grand-père paternel a été ambassadeur aux EUA pendant plus d’une décennie au tournant du siècle, en tant que doyen du corps diplomatique à la veille de la Première Guerre mondiale. Un autre cousin fut l’envoyé d’Haïti à Washington dans les années 1950.
Source: Barbara Crossette, Special To the New York Times, Nov. 12, 1981, Section A, Page 26
«A BORN ENVOY, ECHOES OF HOME AND MAIL CALL»