«Feuilles Eparses…» de Salim Aun, préfacées par Nahoum Acra II
Certains écrivains disposent d’une incroyable puissance de convocation, même lorsqu’ils ne sont plus-physiquement-parmi nous.
Me voici, le jeudi 5 septembre, plongé dans une grande conversation autour du Liban. A ce moment précis oú j’évoquais le nom d’illustres remarquablement rencontrés-qui laissent une trace dans notre vie-, on m’ordonne de lire Feuilles Eparses.
En recevant l’ouvrage, avec émotion, j’ai pensé à ces personnalités syro-libanaises que ma mère me présenta, à l’ancien Petit Louvre du centre-ville disparu.
Je me suis rappelé le plus distingué promoteur-présentateur du 7e art de l’histoire haïtienne, Joseph Saliba. Son influence magistrale sur la formation artistique de ma génération fut décisive. Mr. Saliba vous invitait à apprécier, réellement un film. Que dire du maestro Issa El Saieh qui m’a personnellement encouragé à étudier la musique d’Herby Widmaiër!
Cela vous impressionnera, peut-être, j’ai été l’un des premiers à raconter aux riverains de l’impasse Colon-chantier Délimart-, le 13 août 2018, les combats du Dr. Carlo Boulos dans la lutte contre la malaria en Haïti. Avec un coup de pouce de mon grand ami et protecteur Dr. Guy Jabon, j’aurais certainement présenté une meilleure mini-conférence.
Grâce aux Feuilles Eparses de Salim Aun, à la Lettre de Nahoum Acra II Aux Haïtiens d’origine syro-libanais de la 2ème et 3ème génération et au sage conseil de l’ambassadeur Lionel Etienne «rassembler ce qui est épars», nous voici armés de solides réflexions pour parler de l’Histoire d’une grande communauté de bâtisseurs fraternels.
Lire aussi, Le Sage Qui Nous Éclaire: Nahoum Acra https://medium.com/@gilbertmervilus/le-sage-qui-nous-%C3%A9claire-nahoum-acra-6903cc87d445?
Gilbert Mervilus, 5/9/19