Fidel: l’homme des russes depuis toujours!
«Il n’y a pas d’alternative au castrisme. […]Fidel était un géant en avance sur son temps. Son engagement en faveur de l’éducation, du tourisme et de la santé publique sont des conquêtes sociales indispensables. Son héritage est indestructible», N.S. Leonov, 7 janvier 2017
La construction d’un régime militaire aussi complexe a exigé l’exceptionnelle collaboration de plusieurs stratèges et compétences.
Dans la capitale mexicaine des années 50, où l’histoire des Amériques commence à s’écrire autrement, le jeune cadre de l’ambassade soviétique et universitaire Nikolaï Leonov (né en 1928) fait la connaissance de Raúl Castro. Ce dernier présentera par la suite le médecin Ernesto Guevara au diplomate soviétique. En 1956, Leonov devint proche d’un autre membre du groupe d’exilés: le jeune avocat Fidel Castro. L’histoire majuscule et la lumière des archives nous diront plus tard l’agent-recruteur du KGB[Comité pour la Sécurité de l’État, principal service de renseignement de l’URSS] Leonov détecta immédiatement en Fidel un explosif révolutionnaire.
En 1963, lors de l’historique visite du Líder máximo en URSS, Leonov fut son interprète-traducteur du 27 avril au 3 juin. Avec la légendaire curiosité encyclopédique de Fidel, on peut oser ajouter 24/24.
Lieutenant-général du KGB, très respecté sur la longue liste des conseillers militaires soviétiques qui ont structuré beaucoup de choses à Cuba, docteur en histoire sur l’Amérique latine, biographe du général Raúl Castro, professeur à l’Institut international de Moscou, ancien vice-directeur du département Amérique latine au KGB (1983–1991), Nikolaï Sergeyevich Leonov eut comme élève et subalterne le lieutenant-colonel (KGB) Vladimir Poutine…
Gilbert Mervilus, 21 octobre 2019
Voir aussi :Fidel et les nationalisations https://medium.com/@gilbertmervilus/fidel-et-les-nationalisations-8f71a142389e?