GILBERT MERVILUS PAR AUBELIN JOLICOEUR
Gilbert Mervilus est en train de se faire un nom qui vibrera comme celui de son très regretté père, Colonel Christophe Mervilus, qui eut à donner sa vie à l’Armée d’Haiti, avec un sens de l’honneur admirable, et à l’enseignement de la langue de Cervantes, avec un dévouement et une disponibilité qui se comprenaient difficilement.
Gilbert qui a fait des études en littérature espagnole et hispano-américaine, a écrit Puertas Cerradas, un recueil de poésie publié par EDUCA en février 1988. Sa poésie est un cri du coeur comme celui que poussait l’Indien de l’Amérique acculé se portant violemment à l’attaque pour se dégager, pour se libérer. Il a le souci du destin de l’Amérique, de notre Amérique.
C’est ainsi qu’il encourage les relations culturelles entre Haiti et les autres pays de l’Amérique Latine grâce à la perfection de l’espagnol qu’il parle. Il vient d’organiser une exposition de peintures de six peintres haitiens au Costa Rica, dont Jean-Saint-Fleur, Camille St. Charles, Jacques Geslin, Hérold Vancol, Raul Marius, Laurent Casimir. Gilbert Mervilus avait, à l’occasion du vernissage, prononcé une conférence sur la peinture haitienne.
Cette exposition inaugurée le 6 mars a été présentée sous le haut patronage du Consul d’Haiti et du Collège des Chirurgiens Dentistes du Costa Rica, à l’occasion de la Semaine Baylor. L’exposition s’est déroulée au siège du Collège 125 S de la Botica La Primavera.
Gilbert Mervilus vient de publier une nouvelle brochure, Viva El Presidente (Honduras), qui en son langage de poète révolutionnaire fait une étude critique de la situation au Nicaragua.
Aubelin Jolicoeur,GILBERT MERVILUS ET L’ART HAITIEN AU COSTA RICA PAR AUBELIN JOLICOEUR, Mardi 25 avril 1989, page 9, Le Nouvelliste # 33.510