Il y a 50 ans, François Duvalier décéda: Hommage aux travaux du Docteur Weibert Arthus
La Guerre froide fut essentiellement une incroyable quantité de coups réussis, d’assassinats aboutis et de renforcement démoniaque. Le «gentil garçon» président des Etats-Unis d’Amérique John Fitzgerald Kennedy fut avant tout un guerrier. Rappelons-nous le mot du général Alexander Haig: «Elle était froide, mais c’était la guerre!».
Le Dr. Wien Weibert Arthus a posé les problèmes, froidement, au-delà de la rachitique salle de classe. Remarquablement, il a appliqué le conseil du Dr. Carlo A. Désinor: « Si vous ne savez pas où et pourquoi votre père s’est cassé la dent, vous risquez plus tard de perdre la mâchoire». Pendant de nombreuses années de l’après-«86» le nom Duvalier devait immanquablement s’accompagner du préfixe «A bas»… De Chouchou Namphy à nos jours, Qui du premier cercle, autour de ce cercle ou supposément en face n’a pas rêvé sa minute, son heure ou une manoeuvre purement papadocratique? Je n’ai jamais oublié le matin où Lionel Jean-Baptiste m’a suggéré d’étudier le Dr. Arthus: Il y a quelques minutes, mon frère d’armes, Lionel Jean Baptiste vient de m’apporter votre ouvrage sérieux, «Duvalier A l’Ombre de la Guerre Froide». Ayant eu l’heureuse opportunité de croiser certains diplomates aguerris de l’ancienne Ecole, je me suis souvent, à voix basse, posé la question, sur ce que furent, justement, «les dessous de la politique étrangère d’Haiti», au temps où le béton était froid ? (18 décembre 2015)
Mon Cher Docteur, il y a 50 ans, François Duvalier décéda. Malgré tout, le nom “Duvalier” a pris une dimension qui étonnerait le Docteur Duvalier lui-même!
Gilbert Mervilus, 21 avril 2021