Joseph Fouché…

Joseph Fouché et nous…

Don Gilberto

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J’ai relu, au moins trois fois, le Fouché de Stefan Zweig. A la recherche de quoi, je ne l’ai jamais su! Certes, il s’agit d’abord d’un ouvrage bien fait. Mais, j’ai cru y déceler certains éléments, qui font partie intégrante de ma réalité quotidienne…

Un mariage à Lyon m’a permis de saisir, en quelques mots, la dimension démoniaque de « […], cet homme qui était passé maitre dans l’art de tromper les âmes […]», l’exceptionnel animal politique Joseph Fouché. En fait, deux siècles n’ont rien altéré quant à l’exactitude fidèle de la photocopie caractérielle, troublante, de nos «animaux politiques» ; eux aussi, à la trajectoire parsemée de squelettes. La confession de leurs pêchés provoquerait ce même «frisson glacial» entourant l’authenticité, éventuelle, des Mémoires du mitrailleur devenu duc…

Gilbert Mervilus, Avril 2012

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