Le beau monde du maire Max Pénette
Pour Olivier F., qui a toujours cru dans la construction de ce travail
Ma génération –et pas seulement la mienne…– oublie souvent que la route de Bourdon était la seule voie d’accès respectable vers Pétion-Ville. Sans vouloir entrer dans les complexités topographiques et hautes appréciations autour du béton pétionvillois, pour plusieurs promotions, la route de l’Académie Militaire constituait un véritable parcours «dessalinien». Les véhicules devaient avoir l’estomac solide pour affronter le chemin de Frères. Jusqu’à présent, aucune étude n’a été faite sur les nombreux axes souhaités par la réflexion Pénette.
Ce serviteur public et soldat du développement ne ratait jamais l’occasion de se réunir avec la communauté. Souvent, je m’interroge pourquoi un non-pétionvillois s’intéresse à cet héritage unique dans l’histoire complexe de nos collectivités territoriales? Comment oser oublier celui qui a flairé dès la décennie 70–80 que Pétion-Ville aurait un rôle décisif à jouer au XXIème siècle? Lauréat du concours d’admission et major de la promotion 1946 à Sciences appliquées (l’ancêtre de la Fac des sciences); formateur exceptionnel de mathématiciens, j’ai appris de lui «l’amitié d’un grand homme est un bienfait de Dieu». Le grand secret de toute sa vie: savoir contourner le négatif, ce grand consommateur d’énergie!
«Beau monde», expression chère au docteur Carlo A. Désinor, en nous présentant celles et ceux qui font marcher Le Nouvelliste (https://gilbertmervilus.medium.com/le-beau-monde-34e1cbff0424)
Gilbert Mervilus, 9 avril 2021
Source des photos: Album-souvenir du cent-cinquantenaire, 1981
A suivre…