Les grandes «idées» de Rafael Trujillo sont toujours…Autour du premier cercle!

Don Gilberto
2 min readJul 8, 2020

Avec une mainmise totale sur les capacités économiques et financières du pays, Trujillo en devint le propriétaire. Son revenu annuel personnel en 1937 est de un million et demi de dollars. La valeur actualisée frôle 26 millions et… Le «Benefactor» contrôle entre 30 et 50 grandes entreprises qui embrassent les domaines suivants: hôtellerie de luxe, banques, cimenteries, médias, agro-alimentaire multiple, sel, chaussures, armement, tissus, immobilier sur grande échelle, farine; et le sucre qui faisait de lui le plus grand importateur de main d’œuvre haïtienne.

Même lorsqu’il n’existait pas encore un plan national de développement industriel, l’actif nationalisé en 1961 est immense. La République Dominicaine s’installe dans le grand capitalisme régionale au moment même où Haïti va se consolider dans une marche arrière qui ne s’est pas encore arrêtée.

La génération Abinader rejette le qualificatif «Trujillo père de l’industrialisation dominicaine». Toutefois, les états-majors financiers de la République Dominicaine ont su consolider les acquis de la «era de Trujillo» (1930–61).

Gilbert Mervilus, 8/7/2020

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