Les vrais fils de Toussaint Louverture…
«En politique […] on n’est le père de personne… On a quelques amis, parfois deux ou trois disciples, mais des enfants jamais». François Mitterrand, 19 avril 1989
Dans un univers aussi dangereux que le nôtre, «on» ne saurait rester indifférent, face aux démarches hallucinatoires des uns et des autres, chacun avec son bréviaire portatif «Louverture sans peine» sous le bras. Pendant que, les victimes a un niveau quelconque, n’ont aucun recours…
En ce moment précis où la nationalité haïtienne est devenue un fardeau, il s’avère urgent et vital de revisiter notre «Louverture sans peine», une sorte de petit bouquin qui servirait de bréviaire…
Chez nous, un dossier enterre un autre facilement. Une sorte d’entente tacite entre nos politiciens, qui sont avant tout croque-morts. Pensez-vous qu’au Chili, pays aussi des généraux Augusto Pinochet et Manuel Contreras, «tout le monde» est favorable à la présence haïtienne? Dans l’Haïti dite «démocratique», avec le corps social le plus inégalitaire des Amériques, l’obtention de l’acte de naissance, de la déclaration définitive d’impôts, de la carte d’identité, du certificat de bonne vie et moeurs et du passeport symbolisent de véritables défis. Rétablissement de l’esclavage ?
Evidemment, l’actualité des 35 dernières années nous a, aussi, démontré que les «fils» de Louverture, de Dessalines et de Pétion ont siphonné les caisses, avec un appétit luciférien, rappelant les «bons vieux» temps de la «Régie du tabac et des allumettes»…
Le drame est entier…
Gilbert Mervilus, 7 avril 2021,
Pour une «nouvelle» Histoire d’Haïti