Madame Max Adolphe:Extrait d’une interview (YouTube), fin des années 60. Reporter Télevision. Suisse.

Madame Max Adolphe

Don Gilberto

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Madame Max Adolphe, superviseur Corps Volontaire Sécurité Nationale; image CIDIHCA

Nom de dignitaire duvaliériste, apparu dans actualités nécrologiques 18 novembre 2018, «Madame Max Adolphe, “Rosalie Bosquet” born in September 10, 1925 in Mirbalais Haiti, chief of the “VSN”, fiyèt lalo [ndt, femme-macoute], head of Fort Dimanche, the right hand woman of former Haitian president François Duvalier, died this week in Georgia, USA. She was 93 years old !». Thèse des duvaliéristes:«se serait suicidée en 1986».

Madame Max Adolphe

Source: Research Directorate, Immigration and Refugee Board, Canada;

Publication Date 1 March 1990;

Citation / Document Symbol HTI4619

Extrait:«Madame Max Rosalie Adolphe, aujourd’hui âgée de plus de 70 ans, a été le commandant en chef des Tontons macoutes pendant plus de 20 ans [ Marlise Simons, “Haiti’s New Era is Unfolding Slowly”, The New York Times. 24 février 1986.] sous le régime Duvalier [Elizabeth Abbott, “Tonton macoutes terrorized haitians for 30 years”, Reuters. 2 décembre 1987.]. Etant une femme en Haïti, elle ne constituait pas une menace politique pour le président [James Brooke, “Once More, Duvalier Lets Loose the “Bogeyman””, The New York Times. 5 février 1986.].

En février 1986, le New York Times rapportait que Madame Adolphe se trouvait en détention en Haïti [ Marlise Simons, “Haiti’s New Era is Unfolding Slowly”, The New York Times. 24 février 1986.]. Selon le Manchester Guardian, elle s’y trouvait plus en tant qu’”invitée” du gouvernement que prisonnière [ Greg Chamberlain, “Ominous Hangover in Haiti”, Manchester Guardian Weekly. 23 février 1986.]. Selon d’autres informations, Madame Max Rosalie Adolphe, dont la maison a été saccagée par la foule en colère à la chute du régime Duvalier, aurait quitté Haïti déguisée en religieuse, en février 1986 [ Edward Cody, “Haiti’s New Team Seeks To Consolidate Rule; Council Heeds Calls for Reprisals Against Duvalier’s Police”, The Washington Post. 4 mars 1986.]. Un membre du gouvernement Namphy avait annoncé à l’époque que Madame Max Adolphe avait quitté Haïti pour les Etats-Unis [Marlise Simons, “Curfew Resumed as New Disturbances Erupt in Haiti”, The New York Times. 27 février 1986.]. Cette information n’avait pu être confirmée par l’ambassade américaine en Haïti [ Idem.]. A l’heure actuelle, elle vivrait dans la province haïtienne [ Idem.]».

Voir aussi: le 2010–08–30 | Le Nouvelliste ; Le Nouvelliste — “Outrage à la mémoire des victimes de la barbarie duvaliériste” https://shar.es/aapDHx

Extrait :« cette décision prise par la sénatrice du Plateau Central, Edmonde Supplice Beauzile, conceptrice du projet d’attribuer à la bibliothèque le nom de Rosalie Bosquet-Mme Max Adolphe. L’attribution d’un tel nom à une bibliothèque, aux dires de Mme Myrtha Gilbert, constitue une tentative honteuse de réhabilitation du crime, du macoutisme et du terrorisme d’État. “Au nom des milliers de victimes de la barbarie duvaliériste, je dénonce de toutes mes forces cette honteuse tentative de réhabilitation du macoutisme, du crime et du terrorisme d’Etat perpétré par ses plus sinistres représentants”, fustige la militante, qui a pris soin de décrire Mme Max Adolphe comme un personnage de triste mémoire dans l’histoire récente de notre peuple. “ Rosalie Bosquet était un pilier du régime féroce duvaliériste, chef de la milice du pouvoir à Fort Dimanche, un endroit symbolysant l’horreur et la monstruosité. Rosalie Bousquet est un être ignoble, un assassin qui n’a sa place que dans les poubelles de l’histoire” a t-elle rappelé».

Colonel Albert Pierre https://medium.com/@gilbertmervilus/colonel-albert-pierre-767768f45d2b

Jean-Claude Duvalier, Commandant en chef des V.S.N., décorant Félix Hérard, V.S.N. du Fort Dimanche. Coll. CIDIHCA https://medium.com/@gilbertmervilus/jean-claude-duvalier-commandant-en-chef-des-v-s-n-629bf74341bc

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