Pourquoi avait-on choisi l’ambassade de Colombie, ce chaud jour-là?
«Le bruit courut dans toute la ville que 200 hommes occupaient les Casernes. L’emoi dans la ville, réveillée par de nombreux coup d’armes, était grand… Duvalier demanda l’asile à une ambassade étrangère (Colombie…); ses enfants s’y rendaient déjà dans la voiture du Général Flambert quand les choses changèrent pour les envahisseurs. On raconte qu’un de leur prisonnier, Marcel, envoyé par Perpignan pour acheter une cigarette, fut pris et interrogé par les surveillants duvalieristes, à qui il avoua que les envahisseurs n’étaient qu’au nombre de 8. Nombre confirmé par le colonel Louis Roumain, lui aussi prisonnier, qui put s’échapper en se jetant par la fenêtre. Les renforts, internes comme externes, ne vinrent jamais. Une distribution d’armes à des volontaires recrutés par Clément Barbot, se fit à la grille latérale du palais. Un assault fut lancé contre les rebelles. A 9 h A.M., les canons et les mitraillettes se turent. L’ínvasion était terminée. Pour la presse, Duvalier revêtit un habit militaire, s’arma d’une mitraillette, posant pour la posterité, voulant donner ainsi l’image d’un leader qui n’a pas eu peur. […]. Source: HAITI, lutte contre l’impunité; le débarquement du 28 juillet 1958»
Notes:Nous avons insérer le pays (Colombie) d’après plusieurs témoignages concorcordants
Voir aussi: 29 Juillet 1958: François Duvalier va redéfinir l’histoire de la sécurité présidentielle en Haïti https://gilbertmervilus.medium.com/29-juillet-1958-fran%C3%A7ois-duvalier-va-red%C3%A9finir-lhistoire-de-la-s%C3%A9curit%C3%A9-pr%C3%A9sidentielle-en-ha%C3%AFti-44298473867d
