Présidents et ex-présidents dominicains tués par balles
Collaboration spéciale pour L’Observatoire de la République Dominicaine
La République dominicaine a eu des présidents et anciens présidents de la République décédés des suites de blessures par balle. Certains d’entre eux se sont suicidés et d’autres ont été exécutés et / ou abattus par les armes. […].
Nous avons eu des présidents analphabètes, des militaires, des prêtres, des professionnels, des intellectuels et des écrivains.
Le général José Antonio Salcedo fut fusillé à Maimon, Puerto Plata, le 5 novembre 1864. Né en Espagne en 1822, fils de José María Salcedo et Luisa Ramírez Marichal. Il a occupé la présidence de la République du 14 septembre 1863 au 10 octobre 1864, date à laquelle il a été renversé par Gaspar Polanco.
Le général Pedro Guillermo fut fusillé à El Seibo, le 18 février 1867. Il est né à Hato Mayor, le 29 juin 1814, fils de Teodoro Guillermo et Francisca Guerrero. Il fut président du 15 novembre au 8 décembre 1865.
Le général Gaspar Polanco est décédé à La Vega du tétanos, des suites d’une blessure par balle, le 28 novembre 1867. Né à Coral Viejo, Monte Cristi, en 1816, fils de Valentín Polanco et Martina Borbón. Il a exercé la présidence de la République du 10 octobre 1864 au 24 janvier 1865.
Le général Pedro Antonio Pimentel. Né à Lozano, Monte Cristi, en 1830, fils de Jacinto Pimentel et Juana Chamorro. Il mourut au Cap-Haïtien des suites de blessures par balles reçues sur le sol dominicain, le 6 juin 1874. Il fut président de la République du 25 mars au 13 août 1865.
Le général Manuel Altagracia Cáceres fut assassiné à Saint-Domingue le 17 septembre 1878. Président du 31 janvier au 13 février 1868. Né à Azua, en 1838, fils de Juan Manuel Cáceres et María Fernández.
Le général Cesáreo Guillermo. Fils de l’ancien président Pedro Guillermo et Rosalía Bastardo. Né à La Redada, Hato Mayor, le 8 mars 1847. Il s’est suicidé avec son revolver, à El Orégano, Azua, le 8 novembre 1885. Il a été président de la République du 5 mars au juillet 1878; et du 30 septembre de la même année au 6 décembre 1879.
Le général Ulysses Heureaux. Il mourut assassiné par balle à Moca, le 26 juillet 1899. Né à Puerto Plata, le 21 octobre 1845, fils de Dassás Heureaux et de Josefa Level. Président en 1882–1884 et 1887–1899.
Le général Ramón Cáceres. Fils de l’ancien président également assassiné Manuel Altagracia Cáceres et Remigia Vásquez Lizardo. Assassiné par balle à Saint-Domingue le 19 novembre 1911. Né à Estancia Nueva, Moca, le 15 décembre 1866. Il a été président de 1905 jusqu’au jour de sa mort.
Le benefactor Rafael Leonidas Trujillo Molina. Exécuté à Saint-Domingue le 30 mai 1961. Né à San Cristóbal le 24 octobre 1891, fils de José Trujillo Valdez et Altagracia Julia Molina Chevalier. Il a dirigé le pays de façon dictatoriale pendant 31 ans.
Colonel Francisco Alberto Caamano Deñó. Fusillé à Nizaíto, San José de Ocoa, le 16 février 1973, après avoir été blessé. Président constitutionnel, du 4 mai au 3 septembre 1965. Il est né à Saint-Domingue le 11 juin 1932, fils du général Fausto Caamano et Enerolisa Deñó. Chef de la révolution du 24 avril 1965.
Antonio Guzmán Fernández. Il s’est suicidé au Palais national, à Saint-Domingue, le 4 juillet 1982. Né à La Vega, le 12 février 1911, fils de Silvestre Guzmán Pérez et Jimena Fernández de Castro. L’un des présidents les plus démocratiques du pays.
Traduction, synthèse, collaboration spéciale pour L’Observatoire de la République Dominicaine, Gilbert Mervilus 4 juillet 2020
Article original: Presidentes y expresidentes dominicanos muertos por heridas de balas por Juan Ventura, HOY, 27 agosto, 2016