Jacqueline Vital Mervilus (1938–2000), étudiante infirmière au Canada (1957)

Promenade chez nos infirmières

Don Gilberto

--

L’Impératrice Claire Heureuse fut la première infirmière haïtienne.

Marie-Claire Heureuse Félicité Bonheur (3 février 1758- 9 août 1858). «Pendant le siège de Jacmel en 1800, elle se fit connaître pour son travail en faveur des blessés et affamés, et convainquit Dessalines, qui était l’un des assiégeants de permettre que quelques routes fussent ouvertes en sorte que les blessés dans la ville pussent recevoir de l’aide. Elle procura aux femmes et aux enfants des vivres, des vêtements et des médicaments qu’elle avait pu faire venir à la ville, puis fit cuire pour eux de la nourriture dans les rues.

[…]

Très opposée à la politique de son époux envers les Français blancs d’Haïti, elle pourvut aux besoins des prisonniers, et elle n’hésita pas à sauver un grand nombre d’entre eux, malgré la fureur de son époux, qui avait prévu de les massacrer: on raconte qu’elle serait tombée à genoux devant lui pour le supplier de les épargner. »(Wikipedia, Marie-Claire Bonheur, Le siège de Jacmel & Sa vie avec Dessalines)

Dr Justin Dominique

«Dr RULX LÉON/Enseignement.: Sous la direction du Dr Justin Dominique, l’Ecole Nationale de Médecine et de Pharmacie a continué à donner les meilleurs résultats. A la fin de l’année scolaire, 17 étudiants en médecine ont achevé leurs études et recu leurs diplômes. A la rentrée des classes, en octobre, le nombre des étudiants à admettre en première année fut fixé à 15 pour la Section de médecine, 6 pour la Section de Pharmacie et 6 pour 1’Art Dentaire. La limitation du nombre des étudiants visait le but suivant: N’admettre que les sujets pourvus de leur certificat d’études secondaires classiques (lère et 2ème parties) et en nombre assez restreint pour prévenir la presse à l’Ecole et à l’Hôpital. Il est loisible d’augmenter ce nombre à l’avenir si les circonstances le permettent. De plus, afin de favoriser l’entrée des jeunes filles à la Section de Pharmacie de l’Ecole de Médecine et de leur faciliter l’accès de la Section d’obstétrique, un arrêté du 28 septembre 1932 fut pris. Enfin, un changement fut apporté dans l’administration de 1’Ecole des Gardes-malades qui du régime d’internat passa à celui d’externat, tout en restant sous le contrôle de l’Hôpita1 Général Haïtien. Ce changement rendu nécessaire par la modicité du budget n’a en rien contrarié le fonctionnement normal de cet établissement. Il est bon d’ajouter qu’en même temps que les soins médicaux et chirurgicaux se donnaient dans les hôpitaux, la propagande d’hygiène apportait SL la population ouvrière de la capitale et de ses banlieues des notions de médecine préventive au moyen du cinéma. Par ailleurs, des conférences d’Hygiène étaient îaites mensuellement pour les instituteurs à l’amphithéâtre d’anatomie, et quotidiennement dans les écoles pour les éleves». Source: LE SERVICE D’HYGIENE ET D’ASSISTANCE PUBLIQUE EN HAITI, Par M. le Dr RULX LÉON Directeur Général du Service National d’Hygiène Publique. BOLETÍN de la Oficina Sanitaria Panamericana, NOVIEMBRE de 1933 No. ll

Haiti. Native nurses now taking the two year course at the General hospital, under direction of the Red Cross instructors, Library Of Congress [1919–29]
Infirmières haitiennes et américaines en 1921, LOC
L’Ambassadrice Michele J.Sison s’informe sur la récente année académique à l’Ecole des infirmières; photo G.M. 11 janvier 2020

«La Faculté des Sciences Infirmières de Port-au-Prince (FSIP), ci- devant Ecole de Gardes Malades, a été fondée par les marines sous l’occupation Américaine en Octobre 1918 dans le but de dispenser des soins aux blessés de l’occupation et à tous ceux dont leur état nécessitait des soins de santé. Elle fut dirigée par deux Infirmières Américaines, Miss Lucia D. Jordan et Miss J.V. Raymond. Elle fut la 1ere école de formation en Sciences Infirmières du Pays. On y admettait les jeunes filles après leur brevet.

En Octobre 1921, la première promotion comptait 23 diplômées. A partir de 1942, l’école exigeait le niveau de baccalauréats 1ère et ou 2ème partie pour y être admis, suite à quoi, à la séance du 28 Juillet 1942 du Conseil de l’Université, il fut décidé d’affilier l’Ecole Nationale d’Infirmières de Port-au-Prince à l’Université d’ETAT. En 1957, le bâtiment logeant cette institution a été reconstruit par la Première Dame d’alors, une des anciennes Infirmières de l’ENIP, d’où son Nom «Ecole Nationale d’Infirmière Simone Ovide Duvalier» (ENISOD) puis, en 1986 «Ecole Nationale d’Infirmière de Port-au-Prince» (ENIP), après le départ des Duvaliers». Du site de la FSIP/Campus Sciences de la Santé, 89 Rue Oswald Durant Port-au-Prince Haïti

--

--

No responses yet