L’Hôpital civil de Port-au-Prince…

Quelle institution s’occupe de la santé de nos dignitaires ?

Don Gilberto
2 min readSep 24, 2020

Tout récemment, j’ai rendu visite à un pionnier, médecin de formation et de conviction, bâtisseur d’un hôpital moderne dans mon quartier. Avant même de lui dire Bonjour, je lui ai demandé -«QUI, parmi les bruyantes autorités dont les cortèges paniquent 24/24, est venu saluer/féliciter/encourager ?». Son sourire et son silence furent d’une sincérité convainquante !

La grande majorité de nos dignitaires croient toujours qu’ils auront le temps de toucher la frontière. Ou, ils détiennent suffisamment de gold cartes remastérisées qui permettront de combiner hélicoptères et avion d’urgence. L’épreuve des faits a prouvé le contraire.
Comment s’expliquer que dans un pays où chaque génération politicienne caresse ardemment ses pulsions génocidaires, les centres hospitaliers sont carrément absents de tous les discours ?

Le Nouvelliste, lundi 8 & mardi 9 juin 1970

Il est toujours utile rappeler que lorsque le docteur François Duvalier rendit visite à Antonio André au Canapé Vert (Voir Le Nouvelliste 8 et 9 juin 1970), les mêmes spécialistes de santé étaient aussi à la disposition de tout le monde à l’hôpital général et à l’hôpital militaire. Soulignons aussi, dans les projets de la succession en 1971, J.C.Duvalier et quelques conseillers avaient souhaité donner de grandes dimensions à l’hôpital militaire, à deux pas du palais national et presque dans la cour des deux premiers bataillons (Garde Présidentielle & Jean Jacques Dessalines).

Gilbert Mervilus, 24 septembre 2020
Lire aussi : La dépouille de nos dignitaires https://medium.com/@gilbertmervilus/la-d%C3%A9pouille-de-nos-dignitaires-42f8c63e592d?

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