Un 8 juin, dans la vie du colonel Rafael Tomás Fernández Domínguez
8 juin 1964: Le lieutenant-colonel Rafael T. Fernández Domínguez écrit de Madrid au secrétaire des Forces armées, Víctor E. Viñas Román, pour l’autorise à retourner au pays afin de rencontrer sa mère, “qui vit dans un état douloureux de santé et psychologiquement très délicat” (Source:EFEMÉRIDES, Diario Libre).
Qui est Rafael Tomás Fernández Domínguez ?
Dans le conflit d’avril 1963 — que certains appellent «crise» et d’autres «affrontement»… — , le président Juan Bosch avait choisi un de ses meilleurs officiers pour faire face à Duvalier. A la manière des EUA (Charles Young,Smedley Butler, Colin Powell, Henry Hugh Shelton, David Howell Petraeus, parmi d’autres!) , le président Bosch envoya un poids lourd sur le champ de bataille particulier nommé «Haïti».
Après l’Académie militaire, où il s’est distingué avec d’execellentes notes , il a été promu sous-lieutenant le 22 août 1955. En février 1957, il suivit un cours militaire à Fort Clayton (Zone canal de Panama). En février 1958, il est transféré à l’aviation militaire dominicaine (aujourd’hui Armée de l’air dominicaine). En 1961, il était chef de la base aérienne de San Isidro, avec le grade de capitaine. Selon un document retrouvé dans les archives et appartenant à la Fondation qui porte son nom, il est indiqué que deux semaines après l’exécution de Trujillo, Fernández Domínguez a été promu au grade de major de l’armée de l’air et nommé directeur adjoint du Centre de Renseignement (en réalité centre de torture et d’assassinat d’opposants au régime de Trujillo). Il rejeta cette nomination et demanda personnellement au général Ramfis de le relever de ses fonctions. Il est promu lieutenant-colonel et nommé sous-chef de l’armée de l’air en janvier 1962; six mois plus tard, il est muté dans l’Armée nationale et envoyé à Fort Gulick pour suivre le cours de commandement et d’état-major. Le 15 juin 1963, il est nommé directeur de l’Académie militaire “Batalla de Las Carreras”.
Le 19 mai 1965, il est tué dans une embuscade par les troupes américaines. Le colonel Rafael Fernández Domínguez était le commandant de l’armée qui luttait pour le retour du président constitutionnel, le professeur Juan Bosch. Source: El Caribe
Adaptation, synthèse & traduction: Gilbert Mervilus