Rafael Leonidas Trujillo

Un cas d’industrialisation à étudier : la République Dominicaine

Don Gilberto

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Pendant 30 ans (1931–61), il s’agissait d’un monopole personnel. A partir des «12 ans» de Balaguer (1966–78), l’industrialisation dominicaine, commencée sous le régime de Rafael Leonidas Trujillo en 1931, prend une dimension qui préface déjà le XXIème siècle.

Avec une mainmise totale sur les capacités économiques et financières du pays, Trujillo en devint le propriétaire. Son revenu annuel personnel en 1937 est de un million et demi de dollars. La valeur actualisée frôle 26 millions et… Le «Benefactor» contrôle entre 30 et 50 grandes entreprises qui embrassent les domaines suivants: hôtellerie de luxe, banques, cimenteries, médias, agro-alimentaire multiple, sel, chaussures, armement, tissus, immobilier sur grande échelle, farine; et le sucre qui faisait de lui le plus grand importateur de main d’œuvre haïtienne.

Rafael Leonidas Trujillo et Francisco Franco (Espagne)

Même lorsqu’il n’existait pas encore un plan national de développement industriel, l’actif nationalisé en 1961 est immense. La République Dominicaine s’installe dans le grand capitalisme régionale au moment même où Haïti va se consolider dans une marche arrière qui ne s’est pas encore arrêtée.
Les capitalistes dominicains avancés considèrent que Trujillo a tué l’entrepreunariat en voulant tout pour lui et son clan. Cette génération rejette le qualificatif «Trujillo père de l’industrialisation dominicaine».
En considérant la situation autour du trottoir du consulat dominicain à Pétion-Ville («capitale économique » d’Haiti),que dire?

Gilbert Mervilus,1er juillet 2019
#ConsuladoDominicano 9

Voir: Consulado Dominicano # 8 https://medium.com/@gilbertmervilus/consulado-dominicano-8-5aac9a5721c8?

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