Don Gilberto
2 min readOct 23, 2022

Tripotay agréable d’un dimanche après-midi autour d’Inin

Chère Patronne. J’ai appelé Jean Robert par téléphone pour commencer à évaluer la journée de demain. Car, ce dimanche 25 septembre nous avons déjà eu pas mal de mauvaises nouvelles. Immédiatement après m’avoir raconté son parcours de combattant pour l’achat d’un 5 gallons de Culligan, ton nom s’est magnifiquement installé dans la conversation.

- je me rappelle parfaitement ce dimanche après-midi, vers la fin des années 80 lorsque Inin m’amena chez Jacques Dominique à Pizza Garden. Presqu’impossible à reconstruire avec de simples mots la merveilleuse atmosphère de famille du lieu. Grands et petits se sentaient dans un prolongement de chez soi. Je revois Ousman m’offrant le café de la maison, et surtout je ressens une sorte de parfum “made in Italia” que transmettaient toutes les choses de la maison.

Je revois Luco et Adeline Dominique , rencontrés un dimanche matin à Kenscoff, au cours de ces inoubliables réunions sous le leadership de Mr. et Mme. Edmond Vilaire. Impressionnante la liste des personnalités: le Général Merceron, Mario et Nicole, les parents de Raynald, parmi tant. Nous ne disposions pas encore des facilités photographiques de nos téléphones! Mémorables réunions!
Luco, le père de Jacques exerçait sur l’assemblée une magistrature fascinante. Il constituait une véritable encyclopédie de nos politiciens des glorieuses décennies post-Vincent.

Alors Chère Patronne, lorsque j’ai dit à Jean Robert que je souhaitais écrire une histoire humaine (n’étant pas cuisinier!) de Pizza Garden, il m’a confié “Jacques serait heureux”. Dans cette ville et ce pays où nous sommes quotidiennement bousculés, avec mes superstitions de toujours, je t’envoie ces premières lignes, dans le plus beau désordre.

Gilbert, 25 septembre 2022

Ces haïtiennes qui font l’histoire:Inin Arteaga Vital https://gilbertmervilus.medium.com/ces-ha%C3%AFtiennes-qui-font-lhistoire-inin-arteaga-vital-6c0b38ebd17f

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